AVIS – Un drôle de médecin frappé par le mal d’amour.
Martin Faubert n’est pas un médecin comme les autres. Sa conception même du métier – apprendre « examiner, administrer des perfusions, inoculer des vaccins, injecter des liquides intraveineux et palper les corps abjects dans toutes les directions jusqu’à ce que la mort survienne » – n’a pas grand-chose à voir avec la vocation.
Pour ce médecin généraliste de 50 ans, le serment d’Hippocrate et l’éthique sont des notions assez abstraites alors que sa manière de fixer ses honoraires, « à la tête du client », ne respecte guère les tarifs convenus. Certaines de ses prescriptions sont également originales, comme celles administrées à une femme anxieuse : “Je vous ordonne de boire tous les jours, d’utiliser votre compte commun pour vous offrir des festins riches en calories dans des restaurants riches en calories.” Il convient de noter que la consommation de drogues et le recours au sexe rémunéré complètent la prescription.
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