Par Éditorial L’Aigle
Publié le
8 et 24 mai à 7h30
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Avec la sortie de Burrata en avril, Pierre Coulon signe son 5e travail, 3e aux Premières Éditions, après Le Bon savoir du fromage (2022) et Le Bon savoir de la basse-cour co-écrit avec Mériem Lay (2023).
Un livre « plus léger »
Le crémier-fromager, formateur et fondateur de la Laiterie de Paris, enfilera sa casquette d’auteur, en étant en dédicace à la librairie La Curieuse, 21 ter rue du Perré à Vimoutiers (Orne), samedi 11 mai, à partir de 10h : 30h à 12h.
Chaque fois que je termine un livre, je ressens le besoin d’en faire un autre.
Avec un emploi du temps surchargé, c’est lors de ses allers-retours entre Paris et la Normandie, en train, qu’il écrit. Mais après deux ouvrages de plus de 300 pages, « j’ai eu envie de faire quelque chose de plus léger ».
Une réussite culinaire
Pourquoi ce fromage ?
« J’ai vu que rien n’a jamais été publié, y compris à l’international, sur la burrata. Alors qu’après l’avocat et le quinoa, c’est le 3e le plus grand succès culinaire. C’est certainement aussi la raison pour laquelle quatre autres pays se sont positionnés pour acheter sa traduction », explique l’auteur, qui l’associe à son plaisir de revêtir la toque, une autre de ses passions.
Un livre de cinquante recettes
« La Burrata est un fromage que je fabrique souvent en atelier. Ce n’est pas compliqué à faire.
Dans son livre, il détaille les ingrédients et les étapes « étape par étape » de sa fabrication, accompagnés d’une cinquantaine de recettes qu’il a pour la plupart créées.
Les photographies de David Japy subliment le résultat, ayant pour effet de vous mettre l’eau à la bouche tout en incitant à mettre la main à la pâte et à jouer du piano.
Utilisé « principalement dans les salades et un peu dans les sandwichs, il est rarement cuit ».
La Burrata, le fruit d’une “erreur”
Toutes les recettes gourmandes présentées ont été créées et dégustées par Pierre Coulon et son entourage.
La burrata est le fruit d’une « erreur commise par un fromager des Pouilles (Italie). Il ne vendait pas sa mozzarella et ses vieilles boules de mozzarella, il les râpait en les mettant dans la crème. C’est ainsi qu’est née la burrata. Elle est arrivée en France récemment, il y a une vingtaine d’années. Au départ sur un créneau bien précis, celui des traiteurs italiens. C’est vraiment un carton depuis six ans. On le trouve partout. »
Douceur et texture
Pierre Coulon indique également que « c’est une vente que nous maintenons dans nos crémeries à Paris, même en hiver. Alors qu’avant, il y avait une saisonnalité. Les gens n’en mangeaient qu’en été. Une réussite que Pierre Coulon attribue « à sa douceur et sa texture ».
Pas présent au salon du livre
Le fromager constate que « si en France nous sommes très fiers de nos fromages, les Français mangent peu de fromages forts et qui ont du caractère. Seuls de petits tonnages sont vendus.
Ayant d’autres engagements ce week-end, Pierre Coulon regrette « de ne pas pouvoir être au salon du livre de Vimoutiers », celui-ci ayant lieu samedi 18 mai. Mais il sera signé la semaine d’avant.
Pratique samedi 11 mai, de 10h30 à 12h, librairie La Curieuse, 21 ter, rue du Perré, séance de dédicaces par Pierre Coulon, Burrata (Premières Éditions) 120 pages.
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