Marocains, comme le révèle le dernier rapport « Vote des Peuples pour le Climat 2024 ».
Cette enquête, menée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Université d’Oxford, met en évidence une volonté ferme et unanime des citoyens marocains de voir des actions climatiques renforcées et une coopération internationale accrue.
Un appel à des actions décisives
Les résultats de l’enquête montrent que 90 % des Marocains souhaitent remplacer le pétrole et le gaz par des alternatives plus propres. Ce chiffre, nettement supérieur à la moyenne mondiale de 72%, illustre l’urgence ressentie au sein de la population marocaine. Par ailleurs, 88 % des personnes interrogées soutiennent les efforts de protection et de restauration de la nature, autre indicateur de la sensibilité écologique marocaine.
Le rapport souligne également que 90 % des Marocains réclament des mesures pour se protéger contre les événements météorologiques extrêmes, tandis que 89 % estiment que la collaboration internationale est essentielle pour lutter efficacement contre le changement climatique.
Les préoccupations climatiques au Maroc dépassent de loin celles observées dans de nombreux autres pays. 90% des Marocains pensent régulièrement au changement climatique, contre une moyenne mondiale de 56%. Cette préoccupation constante pour l’avenir de la planète se reflète également dans l’inquiétude pour les générations futures, puisque 89 % des personnes interrogées expriment leurs craintes quant aux impacts du changement climatique sur leurs enfants et petits-enfants.
Les expériences personnelles de la population face aux événements météorologiques extrêmes renforcent cette préoccupation. 90 % des personnes interrogées ont récemment été confrontées à des événements météorologiques extrêmes, un chiffre alarmant qui suscite des appels au renforcement des engagements nationaux en matière de climat. En effet, 88% des Marocains estiment que leur pays doit intensifier ses efforts pour lutter contre le changement climatique, contre 81% au niveau mondial.
Un consensus pour l’éducation et l’aide internationale
L’éducation sur le changement climatique est également une priorité pour les Marocains, avec 88% des participants soutenant son importance. Cette volonté d’être mieux informé et préparé pour faire face aux défis climatiques se conjugue à un appel à une aide internationale accrue. 82 % des personnes interrogées pensent que les pays riches doivent aider les pays en développement à faire face aux impacts du changement climatique.
Le Vote populaire pour le climat 2024 montre clairement que les Marocains, comme une grande partie de la population mondiale, sont prêts à un changement radical des politiques climatiques. Achim Steiner, Administrateur du PNUD, a souligné : « Les citoyens du monde entier veulent que leurs dirigeants surmontent leurs divergences et agissent maintenant en prenant des mesures audacieuses contre la crise climatique.« .
