L’écrivaine finlandaise Sofi Oksanen s’interroge sur le sexisme de la société russe ainsi que sur le fléau des viols de guerre. Avec LéNA, découvrez le meilleur du journalisme européen.
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Publié le 05/08/2024 à 09h55
Temps de lecture : 6 minutes
L« La Russie utilise la misogynie comme instrument de son système de pouvoir », affirme l’écrivaine finlandaise Sofi Oksanen, « une réalité qui lui permet de recourir à la violence sexuelle en Ukraine, dans le cadre de ce qui apparaît comme une véritable tentative de génocide. Cela s’est déjà fait dans le passé, dans d’autres contextes historiques. Et elle n’est pas la seule : souvenons-nous des femmes japonaises et coréennes contraintes à se prostituer dans des « centres de confort » militaires, ou des femmes yézidies devenues les « esclaves sexuelles » des terroristes de l’EI parce qu’elles appartenaient à une autre religion. Nous avons été témoins de ces atrocités en Bosnie, au Rwanda et dans bien d’autres endroits. Le viol est un instrument de guerre comparable au génocide ; cela a des conséquences pour les générations à venir. »
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