(CercleFinance.com) – Le Dow Jones progresse de 1,2% à 38 676, le S&P500 progresse à peu près de la même manière à 5 128 et le Nasdaq Composite s’envole de 2% à 16 156 sur la seule séance de vendredi, permettant ainsi aux trois indices américains d’afficher une deuxième semaine d’augmentations.
Ils ont une nouvelle fois démontré que « une mauvaise nouvelle est une bonne nouvelle » puisque l’enjeu principal devient une fois de plus la perspective d’un assouplissement monétaire de la Fed (à partir de septembre) et non la bonne santé de l’économie américaine.
Selon le rapport sur l’emploi publié avant l’ouverture, il n’a généré que 175.000 emplois non agricoles en avril, un chiffre bien en deçà des attentes du marché qui se situaient en moyenne autour de 250.000.
Le taux de chômage a augmenté de 0,1 point à 3,9%, là où les économistes espéraient une stabilité, tandis que le taux d’activité est resté à 62,7% et que le revenu horaire moyen a augmenté au rythme annuel de 3,9%.
Par ailleurs, si l’indice PMI composite S&P Global a été révisé à la hausse à 51,3 pour le mois dernier, l’indice ISM services est tombé à 49,4, replongeant ainsi en territoire de contraction pour la première fois depuis fin 2022.
Les marchés obligataires ont applaudi les données macroéconomiques d’aujourd’hui plus faibles que prévu, avec des rendements en baisse de sept points de base tant sur le 10 ans à 4,501 % que sur le 2 ans à 4,806 %.
La séance a également été marquée par la surperformance de l’action Apple avec ses +6%, la firme technologique ayant annoncé jeudi soir, en marge de son trimestriel, le plan de rachat d’actions le plus titanesque de l’histoire du capitalisme (110 milliards de dollars). .
