Le graffeur Lekto relaxé en appel pour sa fresque d’Emmanuel Macron représenté comme une marionnette manipulée par Jacques Attali

Le graffeur Lekto relaxé en appel pour sa fresque d’Emmanuel Macron représenté comme une marionnette manipulée par Jacques Attali
Le graffeur Lekto relaxé en appel pour sa fresque d’Emmanuel Macron représenté comme une marionnette manipulée par Jacques Attali

La cour d’appel de Nîmes a confirmé mardi l’acquittement prononcé à Avignon d’un graffeur qui représentait l’économiste Jacques Attali comme un marionnettiste manipulant le président Emmanuel Macron-Pinocchio, écartant le caractère antisémite reproché à l’œuvre.

L’artiste connu sous le nom de Lekto était poursuivi en justice pour « injure publique et provocation à la discrimination » après la réalisation d’un fresque réalisée en juin 2022 à l’entrée d’Avignon. Le graffeur avait représenté Emmanuel Macron comme une marionnette de Pinocchio, manipulé par l’économiste Jacques Attali représenté en Gepetto. La cour d’appel de Nîmes a confirmé mardi 7 mai l’acquittement prononcé en première instance le 23 novembre par le tribunal correctionnel d’Avignon, écartant le caractère antisémite reproché à la fresque de street art.

Détendez-vous contre quoi le parquet, qui avait requis 6 000 euros d’amende, a fait appel. LLe tableau du graffeur trentenaire reprend l’iconographie antisémite de l’entre-deux-guerres, selon plusieurs associations antiracistes, dont la Licra et SOS Racisme, qui se sont portées partie civile.

En première instance, il a expliqué qu’il aimait « se moquer de ceux qui ont pouvoir” et nié toute intention antisémite, affirmant ne pas savoir que Jacques Attali était juif. Le tribunal correctionnel l’a acquitté dans tous les cas, croyant que« aucun élément (…) ne permet d’affirmer avec un certitude absolue que l’utilisation (par l’accusé) d’une image de marionnette à fils, dont l’utilisation va bien au-delà de la seule utilisation à des fins racistes, était motivée par un sentiment antisémite.

Le juge a également affirmé que la fresque « ne contenait ni appel ni exhortation, même implicitement formulées, à la discrimination, à la haine ou à la violence. L’avocat de SOS-Racisme avait à l’époque regretté que le tribunal n’ait pas regardé “dans son ensemble” les éléments iconographiques, tandis que le “le débat portait spécifiquement sur” sur « l’accumulation de symboles à caractère insidieusement antisémite ».

La fresque murale a été effacée 72 heures plus tard, à l’initiative de la préfecture et de la communauté urbaine. Au même endroit, Lekto avait signé un nouveau portrait du président Macron déguisé en Adolf Hitler, avec une moustache « 49.3 », dénonçant l’utilisation de cet article pour faire voter la réforme des retraites.

 
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